On a toutes besoin de motivation.
Mais quand on est maman, trouver l’élan pour penser à soi, se fixer des objectifs ou juste garder le cap, c’est souvent compliqué. Le quotidien prend toute la place. Pourtant, ce besoin de se recentrer, d’avancer pour soi, revient toujours. Et si, au lieu d’attendre que quelqu’un nous pousse, on décidait de se coacher soi-même, avec douceur, réalisme et intention ?
Voici les premières étapes pour devenir ta propre alliée au quotidien.
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Pourquoi on a besoin d’une coach… et pourquoi ce rôle peut venir de nous
On ne nous l’a pas appris, mais on en aurait eu besoin : s’écouter vraiment, définir ses priorités, oser dire non sans culpabilité, se motiver sans s’épuiser. Résultat ? On navigue souvent à vue, en mode automatique, jusqu’à ce que le trop-plein surgisse. Et là, on se dit “il faut que ça change”… sans toujours savoir comment s’y prendre.
Le réflexe serait de chercher des solutions extérieures : un programme miracle, une énième méthode d’organisation, une coach Instagram inspirante. Mais la vraie force, elle est en nous. Personne ne connaît mieux ton quotidien, tes contraintes et tes envies que toi. Ce rôle de coach, tu peux le prendre, à ta façon. Pas pour te mettre la pression, mais pour te soutenir. Pour te guider avec bienveillance, pas pour t’imposer encore plus d’objectifs.
Et si tu devenais cette voix intérieure qui t’aide à avancer au lieu de te juger ?
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5 premières étapes pour devenir ta propre coac
1. Faire un point d’honnêteté (sans culpabilité)
Avant d’avancer, il faut savoir d’où on part. Prends un carnet, ton appli de notes ou même un moment mental sous la douche, et fais le point sans filtre : Qu’est-ce qui te fatigue ? Qu’est-ce qui t’apaise ? Qu’est-ce qui manque ? Ce n’est pas un bilan de performance, juste une photographie sincère de ton état actuel. Le but n’est pas de te juger, mais de mieux comprendre ce que tu traverses.
2. Identifier ton “pourquoi” personnel
Pourquoi tu veux reprendre les rênes ? Qu’est-ce qui t’appelle là, maintenant ? Ce “pourquoi” sera ton moteur quand la fatigue reprendra le dessus. Il peut être simple : “je veux me sentir plus légère le matin”, “je veux retrouver du temps pour moi sans culpabiliser”, “je veux me reconnecter à qui je suis”. Pose-le noir sur blanc. Garde-le à portée de main.
3. Définir un mini-objectif par domaine de vie
Pas besoin de tout révolutionner. Choisis un petit objectif concret dans chaque sphère importante pour toi : famille, perso, couple, pro, santé… Des actions simples, atteignables, mais qui te donnent le sentiment d’avancer. Exemple : “je prends 10 minutes de vraie pause dans ma journée”, ou “je me couche 30 minutes plus tôt une fois par semaine”.
4. Créer une routine d’auto-coaching douce
Tous les matins ou tous les soirs, prends 3 à 5 minutes pour toi. Pose-toi une ou deux questions :
– Qu’est-ce que j’ai réussi aujourd’hui ?
– Qu’est-ce que je peux ajuster demain ?
C’est une façon de rester connectée à toi sans pression. Comme une mini conversation avec toi-même.
5. Célébrer les petites victoires
Oui, vraiment. Parce qu’on a souvent tendance à zapper ce qu’on a bien fait. Chaque geste pour toi, chaque ajustement, chaque pas vers plus de bien-être compte. Célèbre-le. Note-le. Sois fière de toi, même (surtout) dans les petits pas.
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Tu es ta meilleure alliée
Se coacher soi-même, ce n’est pas se rajouter une pression de plus. C’est au contraire se choisir, un peu chaque jour, avec bienveillance et lucidité. C’est accepter que tout ne soit pas parfait, mais décider de rester actrice de sa vie. Tu n’as pas besoin d’être une version “améliorée” de toi-même, juste une version connectée à ce qui compte vraiment pour toi.
Tu es déjà forte. Tu es déjà capable. Il suffit parfois d’un déclic, d’un petit pas, d’un moment volé au tumulte pour te recentrer. Et si ce moment, c’était maintenant ?
Et puis, si tu as pris le temps de lire cet article jusqu’au bout, c’est déjà une preuve que tu as en toi cette volonté de te sublimer. Alors bravo. Continue. Tu es sur le bon chemin.
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