“Va te faire foutre” : ce que Helen Mirren dirait à son moi plus jeune

Il y a des textes qu’on lit à la volée… et qui restent dans la tête comme un refrain. Celui d’Helen Mirren m’a littéralement arrêtée dans mon scroll. À 70 ans, elle n’offre ni conseils beauté, ni recette miracle pour rester jeune. Elle offre une claque de lucidité. Une phrase choc, pleine de vécu, suivie d’un texte qui parle à toutes celles qui ont déjà ravaler leurs mots, leur fatigue ou leurs envies pour plaire aux autres.
Dans cette “rencontre”, elle nous tend un miroir. Celui qu’on aimerait tendre à notre moi de 20 ans. Ou même à celle qu’on est encore parfois aujourd’hui. C’est puissant. C’est cash. Et c’est nécessaire.
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«À 70 ans, si je pouvais donner un seul conseil à la jeune femme que j’étais, ce serait d’utiliser les mots « Va te faire foutre » bien plus souvent.
Trop d’années sont gaspillées à vouloir plaire, à vouloir être aimée, à essayer de rentrer dans des moules qui ne nous étaient jamais destinés.
On se plie, on fait des compromis, on ravale nos mots… jusqu’au jour où l’on réalise que rien de tout cela n’avait vraiment d’importance. Les opinions qui nous faisaient peur autrefois, les obligations dans lesquelles on se sentait piégée, les personnes pour qui on se fatiguait à l’excès ? Elles n’en valaient jamais le poids que l’on portait.
Alors, à mon moi plus jeune : exprime ta vérité avec audace. Ne justifie pas tes choix à ceux qui n’ont rien à faire dans ta vie. Cesse de t’expliquer à ceux qui sont déterminés à ne pas te comprendre. Protège ton temps, ton énergie, ta paix. Et si quelque chose ne te sert pas, aie le courage de t’en éloigner – sans hésiter, sans t’excuser, sans te retourner.
Parce qu’au final, tes seuls regrets seront les fois où tu es restée silencieuse alors que tu aurais dû t’affirmer. Les fois où tu as toléré ce que tu aurais dû refuser. Les fois où tu as mis tout le monde avant toi… et que tu t’es oubliée.»
Helen Mirren
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Et si nous aussi, on prenait un moment pour écrire à celle qu’on a été ?
Pas pour lui donner des conseils ou lui faire la morale. Juste pour lui tendre la main, pour lui dire qu’elle a le droit.
Le droit de dire non. Le droit de se choisir. Le droit de ne pas être parfaite, ni lisse, ni disponible pour tout le monde.
Peut-être qu’à 70 ans, on repensera à aujourd’hui. À cette version de nous-même qui doute, qui s’adapte, qui encaisse. Et peut-être qu’on se dira :
“Tu aurais pu t’écouter plus tôt. Et tu sais quoi ? Ce n’est pas trop tard.”
Alors vas-y. Écris-lui. À ton moi de 20 ans.
Tu lui dirais quoi, aujourd’hui ?
(Tu peux aussi me l’écrire en commentaire… je te lirai.)
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