Il y a des moments où il faut savoir décrocher.
Mis à jour le 22/09/2025
Il t’arrive de t’éparpiller, toi aussi ?
D’avoir cette impression que tout s’accélère, que la to-do liste ne se termine jamais, que ta tête déborde et que tu n’arrives plus à appuyer sur pause ?
Moi oui. Souvent – Trop souvent ! C’est le lot des mamans hybrides : on est femmes, mères, parfois cheffes de famille, parfois en mode carrière, parfois juste en quête de bien-être et de respiration. On veut tout faire bien, pour les enfants, le couple, la maison, le travail, et on s’oublie au passage – C’est pas vrai ?
Et dans ces moments-là, je sais qu’il ne sert à rien d’en rajouter. Ce dont j’ai besoin, ce n’est pas de performer encore plus, mais de ralentir, respirer autrement, retrouver des good vibes. J’ai mes trois gestes à moi : simples, accessibles, pas magiques… mais diablement efficaces. Ils m’aident à transformer un moment de saturation en une bulle qui fait du bien. Tu veux les découvrir ?
1. Écrire : laisser parler ma petite voix intérieure
Il y a des jours où je n’arrive plus à mettre de l’ordre dans mes pensées. Alors j’écris. Pas pour être publiée, pas pour être parfaite, juste pour déposer ce qui pèse. Parfois c’est un gribouillage, parfois trois mots sur le coin d’un carnet, parfois un long flot d’émotions. C’est comme si ce n’était pas moi qui parlais, mais cette petite voix intérieure — celle qui sait vraiment ce que je ressens, sans filtre et sans peur.
Écrire, c’est un peu comme faire le tri dans une pièce encombrée : je range mes émotions, je libère de la place mentale. Ça peut être un journal, une note dans mon téléphone ou même un SMS bien réfléchi au lieu d’un discours confus. Ce geste me permet de choisir mes mots, de poser mon ressenti, et d’éviter que la charge mentale n’explose sur les mauvaises personnes. L’écriture, c’est ma première étape de détox mentale, un geste de développement personnel que je pratique en douce, dans le silence.
2. Écouter de la musique : me reconnecter à l’instant
Quand le quotidien devient trop lourd, je me laisse sauver par la musique. Elle a ce pouvoir magique : absorber le trop-plein, me ramener dans le présent, me faire sourire même dans le chaos. J’appuie sur play et le monde s’apaise. Si je suis seule, je pousse le volume et je danse. Pas une chorégraphie TikTok, non : une danse du cœur, du corps, de la liberté. Je saute, je tourne, je secoue mes épaules, je tente le moonwalk, je redeviens cette ado qui se défoulait dans sa chambre.
La musique, c’est mon coaching express anti-stress. Elle met du mouvement là où tout stagnait, elle colore mes émotions. Un morceau peut devenir une respiration, un autre un exutoire. Elle me rappelle que je suis vivante, pas juste une machine à cocher des cases. Et au milieu de cette routine de famille, enfants, travail, la musique m’offre une parenthèse rien qu’à moi.
3. Bouger : faire circuler le souffle, libérer le mental
Quand la tête tourne en rond, c’est souvent parce que le corps est resté trop immobile. Alors je bouge. Pas pour performer, pas pour sculpter une silhouette, mais pour relancer l’énergie. Ça peut être un footing improvisé, une marche rapide, une séance de boxe, ou juste quelques squats dans le salon pendant que les pâtes cuisent.
Le secret, c’est le souffle. Bouger pour respirer, transpirer pour faire descendre la pression. Quand le cœur s’emballe, que les muscles s’activent, l’esprit se calme. C’est un reset : je vide mon trop-plein d’agitation et je retrouve ma place dans mon propre corps. C’est dans le mouvement que je désamorce la surcharge, et dans la respiration que je me recentre. Et si mon conjoint s’y met aussi, que papa enfile son jogging et qu’on s’improvise en binôme, ça devient même un moment de complicité de couple.
Mon kit de secours émotionnel
Ces 3 gestes, ce ne sont pas des recettes miracles, encore moins des règles universelles. Ce sont mes petits rituels de maman hybride, mes filets de sécurité quand je sens que le quotidien bascule dans le trop. Parce qu’on ne choisit pas toujours la vie qu’on mène, mais on peut choisir comment l’habiter.
Écrire, écouter, bouger… c’est mon kit anti-chaos. Ce sont des outils simples, toujours disponibles, qui sauvent une soirée qui déraille, un mercredi trop bruyant, ou un dimanche trop plein de pensées. Ils ne me transforment pas en superwoman, mais ils m’aident à avancer, à respirer, à garder une place pour moi au milieu de la famille.
Le plus important n’est pas de trouver “la” méthode parfaite, mais de construire tes propres refuges, tes micro-rituels qui t’apaisent et te redonnent de l’énergie. C’est ça, le vrai développement personnel : pas de grande révolution, mais des gestes concrets, une nouvelle vie qui s’installe par petites touches.
Et toi, dis-moi : quels sont tes gestes pour apprendre à souffler et ramener des good vibes dans ton quotidien ?
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