Mieux que Netflix : des histoires inventées, rien que pour moi, pour m’endormir vite.
Il y a des soirs où je suis trop fatiguée pour penser… et d’autres où je pense trop pour dormir.
Mais depuis longtemps, j’ai une astuce qui ne me quitte jamais. Un petit rituel invisible, doux, et rien qu’à moi.
Je ferme les yeux, je respire, et j’entre dans ma bibliographie de rêve. Une bibliothèque mentale que j’ai construite au fil du temps, un lieu rond et vintage, sur plusieurs étages, avec des échelles en bois, une lumière tamisée, et des livres aux mille couleurs.
Chaque soir, je choisis un livre. Un seul. Et à l’intérieur, une histoire. Une histoire que j’ai envie de vivre.
Je suis l’héroïne. Et un peu la réalisatrice aussi… surtout au début. Je décide du décor, des premières actions, de l’ambiance. Puis, au fil des pages mentales, l’histoire prend le relais. Elle m’emporte. Parfois dans une aventure, parfois dans une romance, parfois ailleurs, juste loin du réel.
Mieux que Netflix. Des histoires inventées, rien que pour moi, pour m’endormir vite — et heureuse.
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Un refuge imaginaire, mais bien réel pour moi
Avec le temps, ma bibliographie de rêve est devenue plus qu’une simple astuce. C’est un véritable lieu, précis, familier, rassurant.
Je pourrais presque en dessiner chaque détail : la texture du bois, la façon dont la lumière se reflète sur les reliures, l’odeur des pages anciennes, l’écho feutré de mes pas sur le plancher.
C’est mon sanctuaire mental. J’y entre chaque soir, peu importe mon état d’esprit. Fatiguée, triste, stressée ou joyeuse, je sais que là-bas, j’ai rendez-vous avec une histoire qui va m’apaiser.
Et surtout, j’ai le pouvoir de choisir.
Mon rituel du soir pour y accéder
Il ne me faut que quelques secondes pour y être.
Je m’allonge, j’éteins tout. Et dans le silence, je ferme les yeux comme on referme une porte derrière soi. Je prends une grande inspiration, puis j’imagine l’entrée de ma bibliothèque.
Je visualise l’arrondi de la pièce, la lumière chaude qui filtre entre les rayonnages, l’échelle posée contre une étagère, un fauteuil moelleux qui m’attend. Rien que cette image me fait du bien.
C’est mon sas de décompression, entre la vraie vie et le sommeil. Un lieu mental si familier qu’il suffit d’y penser pour que mon corps commence déjà à se relâcher.
Et surtout… je sais que je vais y retrouver l’histoire que j’ai envie de vivre ce soir.
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Mon scénario du soir, sur-mesure, rien que pour moi
Chaque livre de ma bibliographie de rêve contient une histoire que j’ai envie de vivre.
Et ce soir-là, c’est moi qui décide. J’ouvre mentalement l’ouvrage qui me fait le plus envie : celui qui correspond à mon humeur, à mon besoin, à mon échappée du moment.
Parfois, je me lance dans un scénario doux et léger : une virée à la mer, une balade dans une ville étrangère, un nouveau départ quelque part.
D’autres soirs, j’ai envie d’aventure : une vie parallèle, un job improbable, une grande réussite, une rencontre inattendue.
Et puis parfois… je choisis une histoire plus intime, plus sensuelle, plus secrète. Celle qui fait battre un peu plus fort le cœur, même dans l’imaginaire.
Dans tous les cas, je suis l’héroïne.
Au début, je guide le récit. Je choisis les personnages, l’ambiance, le premier décor.
Et puis, comme par magie, je lâche prise. L’histoire continue sans moi, ou plutôt avec moi, mais sans que j’aie besoin de réfléchir.
Et c’est souvent là, entre deux rebondissements, que le sommeil m’emporte.
Et si toi aussi tu créais ton entre-mondes personnel ?
Ce que j’aime dans cette astuce, c’est qu’elle ne demande rien. Pas d’application, pas de rituel compliqué, pas de performance. Juste un peu d’imagination… et l’envie de s’offrir un moment à soi.
Peut-être que pour toi, ce ne sera pas une bibliothèque. Peut-être une cabane nichée dans les arbres, une chambre en bord de mer, un vieux théâtre désert ou un grenier oublié.
L’essentiel, c’est que ce soit ton entre-mondes personnel.
Un endroit mental où tu peux te réfugier chaque soir. Un lieu intérieur, un passage doux entre la réalité du jour et les promesses de la nuit.
Ta porte vers ailleurs.
Celle que tu ouvres, rien qu’en fermant les yeux.
Et derrière laquelle, chaque soir, tu t’inventes une histoire… pour mieux t’endormir.
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