Le slow working, ma stratégie anti-burnout de maman hybride

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Il y a des moments dans la vie où même ce qu’on aime devient trop. Trop de bruit, trop de sollicitations, trop de choses à faire pour tout le monde… et plus assez pour soi. J’ai longtemps cru que je pouvais tout tenir : le boulot, la maison, les enfants, les projets. Et puis un jour, quelque chose a craqué. Pas violemment. Pas de façon visible. Mais assez pour que je comprenne que continuer ainsi, c’était aller droit vers l’épuisement.

J’ai toujours aimé travailler. Créer, produire, organiser, construire. Mais même dans ce que j’aimais, je me perdais. Alors j’ai décidé de lever le pied. Pas d’abandonner, non. De faire autrement. De me préserver. C’est là que le slow working est entré dans ma vie : comme une permission. Celle de ralentir sans culpabiliser. Celle de continuer sans me brûler. Une pause intérieure, discrète mais vitale. Pour moi, pour les miens, pour la femme et la maman hybride que je suis.

Et si ralentir, c’était justement la meilleure façon d’avancer ?


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Les premiers signes du burnout que je n’ai (pas voulu) voir

Le burnout ne débarque pas un matin avec une alarme sur ton téléphone. Il s’infiltre doucement, à petits pas. Et souvent, on ne le voit pas venir. On minimise, on s’adapte, on s’accroche. Mais certains signaux sont là, bien présents. Il suffit juste de les reconnaître.

Voici ceux que j’ai vécus — ou que j’ai mis un moment à admettre :

  • Une fatigue constante, même après une vraie nuit de sommeil

  • Un agacement disproportionné pour des petits riens du quotidien

  • Une perte de motivation, même pour des choses qu’on adore d’habitude

  • Des trous de mémoire, des oublis inhabituels

  • La sensation d’être submergée, sans arriver à prioriser

  • Un sentiment de solitude, même entourée

  • Une envie de tout couper, mails, conversations, interactions

Et surtout : le sentiment diffus de ne plus être alignée avec soi-même !


Ce n’est pas spectaculaire. Ce n’est pas dramatique. Mais c’est insidieux. Et quand ça s’installe, ce n’est plus juste une mauvaise passe. C’est un vrai signal d’alarme.


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Le slow working, une autre façon d’avancer

Quand on parle de “slow working”, beaucoup lèvent les yeux au ciel. On imagine un mode de vie ultra cool, un peu déconnecté, voire un luxe réservé à celles qui ont le choix de ralentir. Mais la réalité est toute autre.

Le slow working, ce n’est pas arrêter de travailler. Ce n’est pas faire moins par paresse. Ce n’est pas s’isoler dans une bulle de bien-être déconnectée du monde réel.
C’est choisir de faire autrement.
De ne plus courir après la performance en continu.
De ne plus répondre à tout, tout de suite.
De remettre du rythme, du souffle, de la conscience dans ce qu’on fait.

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Et si ce bureau en désordre était juste le miroir de ce qu’on essaie de contenir à l’intérieur ?

C’est une façon de rester active, engagée, productive même — mais selon ses règles, à son tempo, en fonction de ce qu’on vit.
Ce n’est pas un abandon. C’est un ajustement.
Et parfois, c’est même une stratégie de survie.

Le slow working ne se voit pas toujours de l’extérieur. Il ne se mesure pas au nombre d’heures. Il se ressent à l’intérieur, quand on arrête de subir son quotidien et qu’on recommence à en être l’actrice.
C’est se dire : “Là, j’ai besoin de faire autrement. Et je m’en donne le droit.”


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Comment le slow working devient une réponse au burnout

On pense souvent que pour éviter le burnout, il faut tout arrêter. Prendre un arrêt, fuir, démissionner, couper net. Et parfois, oui, c’est nécessaire. Mais il existe une autre voie, plus douce, plus progressive : celle du slow working.

Parce qu’au fond, le burnout ne vient pas seulement d’un excès de travail.
Il vient d’un déséquilibre entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit. D’une pression constante. D’une envie de bien faire sans plus savoir pour qui on le fait vraiment. Il s’installe quand on n’a plus de marge intérieure, plus d’espace pour soi.

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Et si intégrer une pause bien-être à ton bureau devenait aussi ton nouveau réflexe productif ?

Le slow working, c’est justement cette marge retrouvée.
C’est le non qu’on ose enfin poser à certaines réunions, à certains engagements.
C’est le choix de travailler mieux, pas plus.
C’est se remettre au centre de sa propre organisation.

En réalité, le slow working agit comme un filet de sécurité invisible. Il évite de tomber quand on sent qu’on vacille. Il permet de reprendre son souffle sans tout envoyer balader.
C’est une pause qui ne ressemble pas à une pause. Une transition.
Et surtout, c’est un rappel que notre santé mentale est une priorité, pas un bonus.

Maman hybride, pourquoi j’ai choisi de ralentir pour rester entière
À force de jongler entre tout — le boulot, la maison, les enfants, les projets — j’ai compris que je m’oubliais dans l’équation. Le slow working n’a pas été un renoncement, mais un choix conscient : celui de continuer, différemment. J’ai accepté de ne pas tout faire, pas parfaitement, pas tout le temps. Et j’ai commencé à planifier mes journées avec plus de marge, plus de douceur, plus de moi.

Ce que j’ai découvert ? Que ralentir ne m’a pas freinée. Ça m’a stabilisée. Ça m’a permis d’être plus présente, plus lucide, plus alignée. Parce qu’on n’a pas besoin d’être une super maman, juste une maman ancrée, entière, et bien dans sa peau pour avancer vraiment.


Et si t’arrêter, c’était avancer ?

Le burnout ne prévient pas, mais notre façon d’y répondre peut tout changer. Le slow working n’est pas la solution miracle, mais c’est une piste précieuse à explorer quand tout commence à déborder. Alors si tu t’es reconnue dans ces mots, peut-être que toi aussi, c’est le bon moment pour lever le pied… et voir ce que ça change.

Et toi, tu en penses quoi ? Le slow working te parle ? T’as déjà frôlé le burnout ou trouvé ta façon de ralentir ? Raconte-moi ton expérience en commentaire, j’ai hâte de te lire.

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