L’été débarque et avec lui, cette fameuse injonction à alléger ses tenues. Logique, non ? Sauf que… troquer son jean pour un short, pour certaines d’entre nous, relève d’un vrai combat intérieur. Ce n’est pas qu’on ne veut pas. C’est qu’on n’ose pas. Et pourtant, il fait chaud. Très chaud.
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Moi, mes jambes et le miroir
On me dit souvent : “Toi t’as pas de complexes, t’es fine, t’as confiance en toi.”
Et c’est vrai que je rentre dans un slim 36.
Mais ce que les gens ne voient pas, c’est que je n’aime pas mes jambes.
Elles sont pleines de bleus, un peu molles, pas musclées. Et je me surprends à les cacher, été après été.
Le short, c’est pas tant une histoire de mode. C’est une histoire de regard. Celui des autres. Et surtout, celui qu’on porte sur soi.
Ce que j’admire chez les autres femmes
J’admire ces femmes, quelles que soient leur silhouette, leur morpho, leur âge…
Celles qui s’en fichent.
Celles qui mettent un short parce qu’il fait chaud, point.
Celles qui ne cherchent pas à se cacher, qui assument leurs jambes, leurs marques, leur cellulite, leur vécu.
Elles m’inspirent. Et elles me rappellent qu’on peut se sentir bien sans être parfaite. Qu’on peut se sentir libre sans attendre l’approbation.
Mon astuce pour oser un peu plus
Je n’en suis pas encore là.
Mais j’ai trouvé un compromis : je prends une taille au-dessus.
Un short un peu ample, qui me laisse de l’espace. Qui ne colle pas.
Qui me laisse respirer physiquement et mentalement.
C’est pas une révolution.
Mais c’est mon pas à moi.
Le short comme terrain de réconciliation
Peut-être qu’un jour je m’en ficherai vraiment. Peut-être que je danserai en short, sans y penser. Peut-être que mes jambes seront juste… mes jambes.
En attendant, j’apprends à faire la paix.
À lâcher un peu la pression.
À me dire que ce short, ce n’est pas une menace. C’est une option. Et que même si je le choisis en version “trop grand”, il peut m’aider à me sentir un peu mieux dans ma peau.
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S’accepter un short à la fois
Il n’y a pas de bonne façon de vivre l’été.
Il y a juste la tienne.
Et si toi aussi tu as du mal à sortir tes jambes à l’air, sache que tu n’es pas seule.
Les complexes ne se mesurent pas en taille de pantalon, ni en degrés.
L’important, c’est d’avancer à ton rythme, un short un peu large, un peu assumé, à la fois.
Et toi, tu vis comment le retour du short ?
Dis-moi en commentaire si tu as, toi aussi, des petits rituels ou des astuces pour te sentir mieux dans ton corps l’été
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