Beauté au naturel à 40 ans : l’art de sublimer sans se travestir

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À 20 ans je voulais ressembler à mes idoles. À 30 ans je voulais gommer mes défauts. Et à 40 ans ? Je veux juste être moi… mais en mieux. Pas en version “retour en arrière”, pas en mode “je rajeunis de 10 ans”. Juste une version qui transpire la confiance, la fraîcheur et l’envie de me sentir bien dans ma peau.

Parce qu’on va être honnêtes : une quadra ne cherche pas à faire 20 ans. Elle veut juste ne pas en faire 50. Et c’est déjà un sacré programme !

La quarantaine, l’âge de la lucidité beauté

Quand les cheveux blancs apparaissent, on commence à regretter nos racines (les vraies, pas celles qu’on colorait en catastrophe avant un dîner). À 40 ans, on se connaît. On sait ce qui nous va, et surtout ce qu’on doit fuir.

Comme ce jean fétiche dans le dressing : celui qui nous sauve quand on doute, celui qui nous rassure quand on n’a pas dormi, et celui qui nous met en confiance pour briller le temps d’une soirée. En beauté, c’est pareil. On ne tente plus la palette arc-en-ciel, on sait quel ton sublime notre regard et lequel nous donne l’air d’avoir pris une claque.

Et puis, il y a notre peau. On a appris à la lire comme un roman : on sait où elle fatigue, où elle marque, où elle réclame du réconfort. Bref, on ne joue plus aux apprenties sorcières, on est devenues expertes de notre propre visage.

La trousse make-up qui change de camp

À 20 ans : fond de teint matifiant + anti-cernes béton armé.
À 40 ans : sérum, crème teintée et bye bye le plâtre !

Parce qu’une fois les contours des yeux lissés, on n’a plus envie de les marquer avec une pâte trop texturée. Le naturel qu’on a passé des années à cacher est devenu notre Graal.

Côté maquillage, c’est pareil. Le mascara volumateur noir laisse place à une version marron plus douce, qui ouvre le regard sans effet “spider legs”. L’eye-liner ultra-précis se transforme en trait flouté, histoire de se fondre avec le reste.

Mais ne nous mentons pas : cette quête du naturel nous coûte une blinde. Crèmes anti-rides, sérums vitaminés, masques hydratants… Notre trousse beauté ressemble plus à une pharmacie high-tech qu’à une trousse de maquillage. Petite dédicace aux porteuses de lunettes qui ont l’accessoire parfait pour retarder l’inévitable !

Effortless, vraiment ?

Sur les réseaux sociaux, on prône le effortless. Le fameux teint nude, la fille qui “ne porte rien” mais a l’air d’avoir dormi douze heures, bu deux litres d’eau et passé ses vacances à Bora Bora.

Sauf que non, personne n’a une peau de bébé à 40 ans sans un minimum de boulot derrière. Entre les soins, les massages, la gymnastique faciale et les routines bien huilées, il y a tout sauf de la magie.

Je le dis clairement : je suis une quadra en quête constante du produit miracle. Ces soins ont changé ma routine. Bien sûr, je me maquille toujours un peu. Mais désormais, c’est davantage pour un dîner en amoureux ou une soirée entre copines. Un resto en famille ? Souvent, je laisse mon mascara tranquille. Parce que le maquillage, c’est comme un vêtement : parfois on le sort pour briller, parfois on le laisse au placard.

À 40 ans, se retrouver ou se leurrer ?

Voilà le vrai choix. À 40 ans, on peut courir après l’illusion, ou bien décider de se (re)trouver. Moi, j’ai choisi la deuxième option.

Parce qu’une femme qui transpire les artifices, ce n’est pas une femme libre et épanouie – et ce n’est que mon point de vue. Alors oui, ma trousse est pleine de sérums, mais mon miroir me rappelle chaque matin que ma beauté, c’est moi qui la décide.

Et toi, dis-moi : tu es plutôt du genre à “retrouver” ou à “leurrer” ta version quadra ? – Tu peux y aller, on est entre girls !

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