Hello ! Je m’appelle Mila. J’ai deux enfants… enfin trois si on compte mon homme ! Ma tribu, c’est ma vie, c’est mon être… mais pas que. J’ai compris que pour être une maman épanouie, il me fallait plus : être une copine déjantée, une pro confirmée, une fille complice, une artiste libre, être ce que je veux à l’instant T. Comme beaucoup de mamans contemporaines, je ne veux plus être réduite à une simple maman aimante et organisée. Et c’est là que j’ai créé le concept de maman hybride.
Cette femme moderne qui assume toutes ses envies. Qui vit avec passion. Parce que la vie est courte, et qu’il faut la dévorer en la sublimant. Finalement, c’est quoi une bonne maman ? Pour moi, c’est une maman heureuse qui rend heureux. On ne peut pas donner du bonheur si on ne le cultive pas pour soi-même. Ou alors ça ne dure jamais longtemps.
«Une maman hybride parce que je le vaux bien.
Héritage maternel : la maman MacGyver
Je crois que ma vision est née bien avant mes 40 ans. Elle vient d’une femme, une seule : ma maman. Ma mère, c’est MacGyver en jupe. Le couteau suisse incarné. Elle savait tout faire, et d’ailleurs elle faisait tout. Elle tenait un bar-restaurant d’une main et de l’autre, elle était couturière, électricienne, doctoresse, confidente, super cuisinière… Rien ne lui résistait.
En y repensant, je suis toujours fascinée par cette énergie débordante. Elle était partout à la fois, toujours prête, toujours disponible. Mais à force de donner sans compter, son corps a dit stop. La maladie est venue comme une sonnette d’alarme : ralentir, poser les armes, apprendre à se préserver.
En la voyant s’épuiser, j’ai appris une leçon essentielle : on ne gagne rien à s’oublier complètement. Elle s’est sacrifiée pour me montrer que ça n’en valait pas la peine. Elle m’a transmis, malgré elle, une vérité que je garde en héritage : penser à soi est aussi vital que penser aux autres.
Aujourd’hui, je me rends compte qu’elle a été mon premier miroir : elle m’a montré ce qu’était une maman totale, et elle m’a montré aussi que je ne voulais pas finir vidée. C’est peut-être ça, le vrai héritage : la liberté de choisir une autre voie.
Le moment où tout a craqué : mes larmes du matin
Puis il y a eu ce jour précis. En fait, il y en a eu plusieurs. Mais je me souviens d’un matin en particulier. Le réveil venait de sonner, la journée commençait à peine, et déjà j’étais vidée. J’avais l’impression de porter un sac à dos rempli de pierres avant même d’avoir mis un pied hors du lit.
J’ai quand même fait ma routine du matin, je me suis préparée, j’ai préparé les enfants, je les amené à l’école et je suis rentrée. Et là j’ai éclaté en sanglot ! Pas des larmes de tristesse. Des larmes d’incompréhension et de peur. J’étais épuisée, lessivée, et je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à tenir debout.
Ce jour-là, je crois que j’ai touché du doigt ce qu’on appelle le burn out. Ce n’était pas seulement de la fatigue : c’était la sensation de ne plus avoir d’essence pour avancer. Et je ne pouvais pas accepter ça.
Je ne suis pas du genre à me plaindre sans agir. Alors j’ai décidé de changer. J’ai senti qu’il fallait que je me réinvente. Que je crée la personne que je voulais devenir. Ce jour-là, sans le savoir, je donnais naissance à ma version phénix : la maman hybride.
Mettre un mot sur ma renaissance : maman hybride
Il fallait que je mette un mot sur cette renaissance. Parce qu’un mot, c’est comme un ancrage. Ça donne du poids, ça rend réel. J’ai choisi « maman hybride ».
Pourquoi hybride ? Parce qu’aucune étiquette ne suffisait. Parce que je ne suis pas qu’une maman. Pas qu’une pro. Pas qu’une copine. Pas qu’une femme. Je suis tout ça en même temps, selon les moments, selon les besoins, selon mes envies.
À mes 40 ans, ce mot a pris tout son sens. L’âge où on regarde derrière, devant, sur les côtés. L’âge où on fait des bilans sans trop vouloir l’avouer. Moi, je voyais une tribu au complet, une famille soudée, et en même temps une femme qui avait encore tant de choses à vivre.
Alors j’ai décidé que « maman hybride » ne serait pas juste un concept. Mais une façon de respirer. Pas un objectif à atteindre, mais un style de vie. On ne devient pas maman hybride, on le vit.
Ces deux mots sont devenus mes amis, mes compagnons. Ils m’inspirent du lever au coucher, et même après, dans mes rêves.
Vivre hybride au quotidien avec ma tribu
Ma vie, aujourd’hui, c’est mon cocon : une fille de dix ans, un fils de trois ans, et mon homme, mon partenaire depuis plus de quinze ans. On a la chance de continuer à s’aimer malgré les tempêtes. Et ça, pour moi, c’est précieux.
Deux enfants, c’était un choix. Pas une contrainte, pas une mode. Un choix réfléchi, un timing qui nous correspond. La société dira que c’est « la moyenne ». Moi, je dis que c’est l’équilibre. Ensemble, à quatre, on peut avancer dans toutes les directions.
Être maman hybride, c’est aussi accepter d’être imparfaite. De ne pas suivre les règles imposées. De ne pas s’user à vouloir être la « maman Pinterest » parfaite. C’est préférer vivre selon nos codes, pas selon ceux des autres.
Au quotidien, ça veut dire quoi ? Ça veut dire m’autoriser un bain sans culpabiliser parce que la vaisselle traîne. Ça veut dire rire trop fort à table avec ma fille. Ça veut dire souffler un peu au parc au lieu de surveiller chaque seconde. Ça veut dire danser dans la cuisine, ou faire du hors-piste dans ma carrière. Bref, c’est vivre.
Mon mantra est simple : Vivre toutes mes vies !
Vivre ma vie, pas celle des autres.
L’héritage que je veux transmettre
Ma mère m’a transmis un héritage involontaire : ne pas m’oublier. Moi, je veux transmettre à mes enfants une version revisitée de cet héritage.
Je veux leur montrer qu’une maman n’a pas besoin d’être parfait pour que ça fonctionne. Qu’une maman heureuse, c’est la plus belle des mamans. Qu’on peut avoir des failles, des larmes, des éclats de rire, des contradictions… et que c’est ça qui rend une vie riche.
L’héritage, ce n’est pas seulement une maison, un compte en banque ou des objets. C’est un chemin de vie. C’est un état d’esprit. C’est une liberté qu’on lègue, une permission d’être soi.
Ma mère m’a montré les dangers de l’effacement. Moi, je veux montrer à mes enfants la beauté de l’équilibre. C’est une chaîne invisible, un relais que l’on se transmet de génération en génération.
Ma vie de maman hors-pisteuse
Aujourd’hui, je suis devenue ce que j’ai toujours voulu être : une maman accomplie, mais qui fait souvent du hors-piste. Une maman hybride, phénix de ses propres cendres, imparfaite mais vivante.
Avec Be by moi, j’ai choisi de me raconter sans filtre. Parce que derrière les photos lisses et les slogans bien ficelés, il y a une vraie vie, faite de pleurs du matin, de rires du soir et de petites victoires au quotidien.
Alors voilà : je vis maman hybride du matin au soir (en tout cas, j’essaie). Et si toi qui me lis, tu te reconnais, sache qu’on est déjà un peu amies. Parce qu’ensemble, on est plus fortes. Et peut-être qu’un jour, la maman hybride fera sa petite révolution.
Si tu t’es reconnue dans ces mots, n’hésite pas à me le dire en commentaire. Ici, c’est un espace bienveillant, entre mamans hybrides en construction.
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