5 raisons de ne plus déprimer en novembre (c’est possible !)

Femme souriante en look cosy chic d’automne avec manteau moumoute et écharpe colorée

Le mois mal aimé qu’on devrait chérir un peu plus

Novembre, c’est un peu le vilain petit canard du calendrier. Coincé entre les citrouilles d’Halloween et les guirlandes de Noël, il se traîne une sale réputation : froid, gris, morose, bref, un mois “mou”.
C’est aussi le mois des journées trop courtes, du changement d’heure qu’on n’a pas digéré, et de cette lumière qui s’enfuit à 17h sans prévenir. On a encore la tête dans la rentrée, le corps fatigué du marathon de septembre-octobre, et déjà les premières injonctions de Noël qui pointent le bout du nez. Bref, novembre est censé être le mois de la déprime.

Et pourtant… Moi, j’ai appris à l’aimer. À voir dans sa lenteur un luxe rare : celui de ralentir. C’est ce moment suspendu entre deux courses, celui où on se permet de souffler. Novembre, c’est le mois où je m’autorise à ne pas être “productive” à tout prix. Où je choisis les pulls doux plutôt que les agendas pleins, les soirées en famille plutôt que les plans à rallonge.

Ce mois-là, je ne cherche plus à tenir, mais à vivre doucement. J’en ai fait une parenthèse cocooning avant l’hiver, une bulle de slow life au cœur de l’année, où la working mum débordée que je suis peut enfin poser son sac (et son téléphone). Et si, finalement, on arrêtait de bouder novembre pour apprendre à l’aimer ?

Il y a des mois pour courir, et des mois pour se retrouver. Novembre appartient à la seconde catégorie.

1. Parce qu’on retrouve le plaisir de s’habiller pour soi

Novembre, c’est la revanche du look cosy chic. Exit les tenues de rentrée trop sérieuses et les restes d’été qu’on tente encore de recycler. Place aux matières moelleuses, aux tons chauds et aux superpositions stylées. On redécouvre le bonheur de s’habiller pour se sentir bien — pas pour se montrer.

Les mocassins remplacent les sandales, la veste moumoute devient notre meilleur allié, le pull sans manches s’impose sur une chemise oversize et le pantalon 7/8e trouve toujours sa saison.
Le tout avec ces couleurs qui réchauffent le moral : camel, rouille, terracotta, vert mousse. Un look mi-saison qui dit “je prends soin de moi” autant qu’il dit “je ne veux plus avoir froid”.

Et il y a quelque chose de libérateur à s’habiller sans stress : pas besoin d’être parfaite, juste d’être bien.

2. Parce que la maison devient notre refuge cocooning

En novembre, la maison et le cocooning d’automne deviennent un art de vivre. On rallume les bougies, on joue avec les lumières tamisées, on s’entoure de douceur. Ce n’est pas encore le cocooning d’hiver façon plaid polaire et chocolat chaud, mais une version plus vivante, plus orangée, entre feuilles mortes et soupe au potiron.

Un coussin ocre par-ci, une guirlande lumineuse autour du miroir, une bougie parfumée au bois brûlé… et tout devient plus doux.
Les week-ends se transforment en parenthèses bienfaisantes : on trie, on range, on décore, on réinvente nos espaces sans dépenser une fortune. La maison devient un refuge sensoriel, une bulle à notre image.

Et il faut bien le dire : quand la pluie tape contre les vitres et que la lumière danse sur les murs, rester chez soi devient un vrai plaisir — pas un plan B.

3. Parce que ralentir, c’est vital (et chic)

La slow life n’est pas un hashtag, c’est une nécessité. Et novembre lui va comme un gant.
C’est le mois où on accepte de ne pas tout cocher sur la to-do. Où on range ses ambitions chronométrées dans un tiroir pour respirer un peu.

Pour les working mums, c’est même une révélation : on découvre le slow working. On bosse, mais différemment. On priorise, on se ménage, on arrête de répondre à des mails pendant le dîner.
Ce n’est pas de la flemme, c’est de la lucidité.

Et le plus beau ? Ce ralentissement infuse partout. On se remet à lire, à marcher, à écrire, à cuisiner. On prend le temps de boire un thé sans le laisser refroidir sur le bureau. Novembre, c’est l’élégance du “moins mais mieux”.

4. Parce que les moments en famille reprennent leur vraie valeur

Avec le froid qui s’installe doucement, on se retrouve plus volontiers à la maison. Et c’est là que la magie familiale reprend tout son sens.
Novembre, c’est la saison des balades dans les forêts dorées, des visites dans un château mystérieux avec les enfants, des dimanches à fabriquer des décorations avec trois bouts de ficelle et un peu d’imagination.

C’est aussi le retour des soirées popcorn devant un film en famille, des goûters crêpes-chocolat chaud, des après-midi jeux de société ou puzzles géants. Rien d’extraordinaire, mais tout simplement heureux.
Et si le bonheur, c’était juste ça : prendre le temps ?

5. Parce qu’on cuisine pour le plaisir, pas par obligation

La cuisine d’automne a ce pouvoir magique de tout adoucir. C’est la saison des soupes veloutées, des gratins dorés, des plats mijotés qui embaument la maison.
On retrouve le goût des recettes réconfortantes, celles qu’on prépare lentement, avec amour — pas celles qu’on bâcle entre deux visios.

Un dimanche de novembre, c’est fait pour tester une nouvelle recette, faire un crumble avec les enfants ou simplement réchauffer un bol de soupe maison en regardant la pluie tomber.
Ce n’est pas juste nourrir : c’est se réchauffer le cœur.

Et si on faisait enfin la paix avec novembre ?

Alors oui, novembre ne brille pas par ses couleurs vives ni ses promesses de fête.
Mais c’est justement ce qui le rend beau : il nous ramène à l’essentiel. À la lenteur, au confort, aux moments sincères.
Entre mode cosy chic, maison cocooning, recettes réconfortantes et slow working, ce mois est une invitation à se poser, à aimer sans excès, à se retrouver.

Finalement, ce mois qu’on dit déprimant, c’est peut-être celui qui nous comprend le mieux.

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