Jeûne intermittent après grossesse : mon retour d’expérience pour perdre les derniers kilos

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Mon fils souffle bientôt ses 4 petites bougies. Et moi, pourquoi j’ai encore ces foutus kilos qui s’incrustent comme des invités indésirables après la fête ?
J’ai pris 30 kilos pendant ma grossesse (oui, mon corps a souffert). J’en ai perdu 27, plutôt facilement, peut-être trop vite. Et puis, comme beaucoup, j’ai levé le pied. Résultat : les 3 derniers kilos ont décidé de squatter. Pendant presque 2 ans.

Alors je me mets la pression. Pas pour rentrer dans une taille XS, mais pour me sentir à nouveau pleinement moi. Parce que remettre tous mes vêtements d’avant grossesse, c’est plus qu’une question de style : c’est psychologique, c’est un confort, c’est indispensable. Et puis à 40 ans, je sais que la prochaine étape – la préménopause – me guette. Autant mettre toutes les chances de mon côté avant que mon corps ne décide de jouer à son propre jeu.

Les kilos de grossesse, ce bagage qu’on aimerait rendre à la maternité

Chaque maman connaît ce moment. Tu accouches, tu as ton petit bébé dans les bras… et aussi quelques kilos qui refusent de se faire la malle. On nous dit souvent “c’est normal, accepte ton corps, c’est la vie”. Sauf que non, je n’ai pas envie de me résigner.

Perdre du poids post-grossesse, ce n’est pas seulement une question d’image dans le miroir. C’est aussi retrouver une énergie, une fluidité, un rapport à soi. Bref, c’est récupérer une partie de mon identité. Parce que oui, je suis maman, mais je suis aussi une femme qui a envie de se sentir bien dans son jean préféré.

Les régimes et moi, c’est pas une love story

Je n’ai jamais été fan des régimes. Trop restrictifs, trop frustrants, trop “tu changes toutes tes habitudes pendant 3 mois”. Et moi, je ne veux pas me tirer une balle dans le pied.

Mon corps et mon esprit ne font qu’un, je les vois comme une équipe. Si je lui mens, il se venge. Donc pas question de supprimer mes petits rituels plaisir. Chez certains, c’est la clope. Chez moi, c’est mon carré (ok, mes 4 carrés) de chocolat au lait qui fondent doucement après le déjeuner. Un moment à moi, qui me fait sourire. Pas envie de sacrifier ça.

Comment j’ai découvert le jeûne intermittent

Et puis, sans même chercher, le jeûne intermittent s’est imposé. Dans ma tribu, on aime dîner tôt avant 19h. C’est notre moment à nous quatre, un vrai rituel familial. Ensuite ? Pour moi, rien jusqu’à midi le lendemain.

Résultat : ça fait 16 à 17 heures de pause, du lundi au vendredi. Le week-end ? Je relâche. Parce que la vie, c’est aussi le brunch gourmand du dimanche partagé avec les enfants.

Premier bilan : en moins de deux mois, sans rien changer à mes repas (je mange normalement, chocolat inclus), j’ai perdu 2 kilos. Pas de frustration. Juste une nouvelle routine. Et franchement, ça a été une révélation.

Les bénéfices que j’ai ressentis

Franchement, je ne m’y attendais pas. Mais voilà ce que j’ai constaté :

✅ Pas de fringale à 11h. Surprise totale.

✅ Un ventre moins gonflé (bye-bye le ballon de baudruche post-anniversaire d’enfant).

✅ Un transit plus dynamique. Avant, il avait tendance à faire la sieste 2 voir 3 jours d’affilée.

✅ Des matins plus légers, moins pâteux.

✅ Et surtout : la confiance qui revient. Parce qu’avoir la main sur son corps, ça change tout.


Et non, je n’ai pas arrêté le chocolat. Team plaisir forever.

Le jeûne intermittent n’est pas une privation, c’est une pause offerte à ton corps pour qu’il retrouve son équilibre.

Mes astuces anti-craquage du matin

Soyons clairs : le plus dur, c’est entre 9h et 10h. Le ventre gargouille un peu, on pense à la tartine beurrée qui aurait pu nous attendre. Mais j’ai trouvé quelques armes anti-craquage :

  • Un grand verre d’eau citronnée pour réveiller le corps.
  • Du thé ou une infusion pour occuper l’estomac.
  • Un chewing-gum pour tromper les papilles.
  • Changer d’activité : je me lève, je bouge, je range un truc.
  • Prendre un bol d’air frais pour réinitialiser l’esprit.


Et, bizarrement, à 11h, ça va. À midi, je ne suis même pas affamée. Comme quoi, parfois, la faim, c’est surtout dans la tête.

Mon jeûne intermittent version 2.0

La rentrée 2025, je la vois comme un mini janvier. Nouveau départ, nouveau challenge. Cette fois, je me lance dans une version améliorée : plus de protéines. Parce que clairement, ça aide à tenir, ça soutient les muscles et ça booste la satiété comme manger plus salé que sucré.

Mon objectif ? Dire enfin bye-bye à ces 3/4 kilos récalcitrants. Avant les 4 ans de mon fils. Avant que lui ne souffle ses bougies, je veux souffler sur ce dernier petit poids psychologique.

Les pièges à éviter selon mon expérience

Le jeûne intermittent, c’est top, mais ce n’est pas magique. Quelques pièges à éviter :

❌ Penser que tout se règle en arrêtant de petit-déjeuner. Il faut garder une alimentation équilibrée.

❌ Se frustrer le week-end. La vie, ce n’est pas que des pauses café à regarder les autres manger.

❌ Dévorer la moitié du frigo à midi parce qu’on a “tenu”. Ça annule tout.

❌ Oublier de boire. L’eau, c’est l’allié numéro 1 du jeûne.

Être maman hybride, c’est aussi ça

Le jeûne intermittent, c’est une méthode, mais c’est aussi un état d’esprit.
Pour moi, être une maman hybride, c’est jongler avec tout : la famille, le boulot, la charge mentale, les petits kilos, les grandes étapes de la vie. Et réussir à garder un équilibre, sans renoncer au plaisir.

Prendre soin de soi, c’est indispensable pour durer dans le temps. Ce n’est pas égoïste. C’est un cadeau qu’on fait à sa tribu. Parce qu’une maman bien dans sa peau, c’est une maman plus disponible, plus joyeuse, plus alignée.

Mon challenge de septembre

Le 1er septembre marque un nouveau départ. Je reprends mon jeûne intermittent, motivée comme jamais. Objectif : dire adieu à ces derniers kilos avant que mon fils souffle ses bougies.

Et toi ? Tu as déjà testé le jeûne intermittent ? Tu es plutôt team croissant le matin ou team café noir jusqu’à midi ?

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