
Je suis une maman hybride de 40 ans qui a accumulé quelques kilos au fil des grossesses. Avec l’âge, je pense aussi à demain, à la préménopause qui pointe son nez, et je sais bien que mon corps finira par se relâcher un peu, après tant de services rendus toutes ces années (et je ne peux que l’en remercier).
Alors, pour lui donner un coup de boost, je me mets doucement au renforcement musculaire. Et pour les quelques kilos en trop, je pense vraiment que le jeûne intermittent est la solution anti-frustration et anti-culpabilité. Tout va bien : on se crée une nouvelle routine. Et c’est pour ça que je me lance un challenge d’un mois, un challenge de maman hybride pour retrouver énergie et légèreté.
Pourquoi tester le jeûne intermittent quand on est une maman hybride de 40 ans ?
Le jeûne intermittent, c’est bien plus qu’une tendance. Il apporte de vrais bénéfices au quotidien, surtout quand on atteint la quarantaine et qu’on veut prendre soin de soi sans se lancer dans un régime compliqué.
- Une digestion plus légère et un vrai effet anti-ballonnements
- Un transit régulé et plus confortable
- Une perte de poids progressive sans frustration (on saute juste le petit-déj, pas tous les plaisirs)
- Un regain d’énergie et une meilleure concentration au fil des semaines
- Une meilleure stabilité de la glycémie, donc moins de fringales
- Moins de charge mentale : un repas de moins à prévoir, et mine de rien, ça compte
Comment je m’y prends : dîner tôt, brunch protéiné à midi
Ma méthode est simple : je dîne tôt, entre 18h30 et 19h30, puis je saute le petit-déjeuner pour ne manger qu’à midi. Mais à ce moment-là, pas question de grignoter n’importe quoi : le premier repas doit être solide et surtout riche en protéines.
À 40 ans, l’apport en protéines devient essentiel pour maintenir la masse musculaire, soutenir le métabolisme et éviter les coups de fatigue – Et c’est très facile à combiner avec le batch cooking. On peut ainsi préparer pour sa semaine des œufs, des légumineuses, du poisson, des émincés de viande blanche, du fromage blanc ou yaourt grec, des steaks végétaux… Et bien sûr, je complète avec des fibres grâce aux légumes verts, aux crudités, aux céréales complètes ou aux fruits frais (parfaits pour le goûter). Sans oublier le fer, indispensable pour éviter la fatigue : lentilles, épinards, pois chiches, un peu de viande rouge de temps en temps.
Mon challenge 1 mois : semaine après semaine
Semaine 1
Le mental crie : « Où est mon petit-déj ?! » → c’est la phase la plus difficile, celle où le cerveau lutte contre les habitudes.
Semaine 2
Les tiraillements diminuent, l’énergie monte plus vite, et les matinées semblent déjà plus légères.
Semaine 3
C’est la vraie bascule : moins de fringales, une digestion plus fluide, une meilleure concentration. On sent que le corps s’adapte
Semaine 4
Le rythme est installé. Les combats intérieurs disparaissent presque complètement et une forme de sérénité s’installe.
Et après un mois ? Continuer ou arrêter ?
À la fin d’un mois de jeûne intermittent, deux scénarios s’ouvrent à toi, et les deux sont gagnants.
👉 Scénario 1 : tu te sens bien et tu continues
Tu as trouvé ton rythme, tu te sens plus légère, moins ballonnée, et tes matinées sont plus fluides. La perte de poids n’est peut-être plus aussi visible qu’au début, mais ce n’est plus l’objectif principal. L’enjeu devient l’équilibre : stabiliser ton poids, garder ton énergie et profiter de cette nouvelle relation à la nourriture. Dans ce cas, le jeûne intermittent devient une vraie petite routine quotidienne, naturelle et sans effort.
👉 Scénario 2 : tu as atteint ton objectif et tu adaptes ta routine
Tu as perdu les deux ou trois kilos que tu voulais, tu es fière de toi, et tu décides que c’est suffisant. Alors tu passes à une nouvelle habitude : un petit-déjeuner léger le matin, avec une base protéinée et digeste (yaourt grec, œufs, fruits frais), et tu gardes le réflexe protéines tout au long de la journée. Tu sors donc du jeûne intermittent strict, mais tu gardes ce que tu as appris : manger moins sucré, plus équilibré, et surtout écouter ton corps.
Dans tous les cas, ces 30 jours nous transforment : on est plus sereine, plus légère. On mange plus salé, plus protéiné. On est plus heureuse de tout simplement.
À 40 ans, le vrai défi n’est plus de plaire aux autres, mais de me montrer que je peux encore me dépasser.
Le jeûne intermittent, la routine gagnante pour les mamans hybrides
Le jeûne intermittent, c’est pour moi le régime alimentaire parfait pour une maman hybride de 40 ans. Pas de privation inutile, pas de frustration permanente, mais une façon simple d’expérimenter une nouvelle organisation de ses repas et de reprendre le contrôle de son énergie.
Un mois suffit pour tester, pour observer son corps, et pour décider : est-ce que je continue sur ce rythme qui m’allège et me stabilise, ou est-ce que je garde l’expérience pour construire une autre routine plus adaptée à mon quotidien ? Dans tous les cas, on sort gagnante, car on apprend à mieux manger et à mieux se connaître.
Et toi, est-ce que tu serais prête à tenter un mois de jeûne intermittent, juste pour voir ce que ça change en toi ?
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