Télétravail et cocooning : l’hiver d’une maman hybride

Femme en mode cocooning à la maison, emmitouflée dans un pull et un bonnet face à la neige

Travailler de chez soi, c’est un peu comme vivre un rêve… sauf les jours où il se transforme en marathon avec obstacles. Toutes les mamans qui bossent à domicile le savent : c’est une aventure à double effet.
D’un côté, la chance de voir grandir ses enfants, de les entendre rire dans la pièce d’à côté (ou râler, soyons honnêtes). Pouvoir gérer les petits imprévus du quotidien sans courir, et parfois même glisser une machine à laver entre deux réunions Zoom.
Mais de l’autre, c’est accepter de vivre deux vies dans une seule journée : celle de la femme au foyer et celle de la pro ultra-connectée. Un combo explosif qu’on ne montre jamais dans les pubs pour plaids.

Quand le cocooning devient ta nouvelle tenue de travail

L’hiver, c’est le moment où le télétravail prend une toute autre saveur.
Le froid dehors, le chocolat chaud à portée de main, les chaussons fourrés (ou mes UGG, soyons précises) et la sensation réconfortante d’être dans sa bulle.
Travailler depuis son cocon a quelque chose de doux, presque apaisant.
Le matin, on regarde le paysage blanchir par la fenêtre, on allume une bougie, on lance sa journée en douceur.
Sauf que derrière cette image cosy se cache une réalité bien plus dense : celle d’une femme qui doit tout mener de front, dans des journées raccourcies par la lumière d’hiver et rallongées par les lessives, la soupe du soir et les devoirs qui s’éternisent.

Travailler de chez soi, ce n’est pas avoir tout le temps du monde, c’est apprendre à donner du sens à chaque minute.

Télétravail ne rime pas avec farniente

Il faut le dire une bonne fois pour toutes : le télétravail, ce n’est pas pour les fainéantes.
C’est un vrai job, doublé d’un second qu’on ne met jamais dans son CV.
Quand ton patron t’envoie un mail à 18 h 30, tu finis souvent en même temps que la vaisselle.
Quand tu réponds à un client, il y a de grandes chances qu’un enfant passe derrière toi en demandant « Maman, t’as vu mon T-rex ? ».
Et quand la fatigue de fin d’année s’installe, ce n’est pas la maison qui te recharge : c’est toi qui dois recharger la maison.

Mais malgré tout, on continue. Parce qu’on aime cette liberté.
Parce qu’on veut voir nos enfants grandir, parce qu’on veut vivre autrement.
Parce qu’on sait que, malgré les journées intenses, il y a une fierté immense à mener cette vie hybride, à notre rythme, dans notre bulle.

Apprendre à ralentir sans culpabiliser

L’hiver, c’est aussi la saison où la fatigue vient s’inviter sans prévenir.
La lumière baisse, les journées filent, et la maman hybride doit trouver le bon tempo pour ne pas exploser en vol.
C’est là que la slow life prend tout son sens.
Non pas “ne rien faire”, mais “faire moins et mieux”.
Savoir dire non à la perfection, accepter le désordre, déléguer (même mal), et surtout, garder du temps pour soi.

Ce n’est pas égoïste, c’est vital.
Une maman fatiguée n’est pas moins aimante, elle est juste humaine.
Et il faut le rappeler haut et fort : notre temps personnel n’est pas du temps perdu. C’est le carburant de tout le reste.

Non, le télétravail n’est pas un privilège. C’est un équilibre qu’on construit chaque jour entre le pro, le perso et soi.

La maman hybride, pas une héroïne… mais presque

Travailler de chez soi, c’est un choix que j’assume à 100 %.
Ce n’est pas un conte de Noël, c’est plutôt un match à Roland-Garros : chaque balle, c’est une décision à prendre, une limite à poser, un équilibre à trouver.
Mais au fond, je ne voudrais plus qu’il en soit autrement.
Parce que cette vie imparfaite, parfois bruyante et souvent désordonnée, c’est la mienne.
Celle d’une femme qui veut tout vivre : le travail, la maison, l’amour, les enfants, et un peu de temps pour respirer.

Et si, finalement, le vrai luxe de l’hiver, c’était ça : être bien chez soi, bien dans sa tête, et ne plus chercher à être parfaite ?

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