L’histoire de l’âne : pourquoi tu seras toujours critiquée quoi que tu fasses

En scrollant sur les réseaux, je suis tombée sur une vidéo qui reprend une fable universelle. Une de ces histoires populaires qui traversent le temps et les cultures. Elle est simple, mais redoutablement efficace : elle nous rappelle qu’il est impossible de plaire à tout le monde.
C’est une leçon que beaucoup oublient : quel que soit ton choix, il y aura toujours quelqu’un pour lever les yeux au ciel, critiquer ou trouver un défaut. Et si tu passes ton temps à vouloir satisfaire chaque voix autour de toi, tu n’avanceras jamais vraiment.
Cette petite histoire mérite d’être connue et reconnue, car elle change notre façon de voir les jugements des autres. Elle nous invite à choisir notre route, même si elle déplaît, plutôt que de marcher dans les pas que les autres veulent tracer pour nous.
L’histoire de l’âne et des critiques
La scène est connue : un couple se promène avec son âne dans un village. Et selon la manière dont ils avancent, les critiques fusent.
- Quand ils montent tous les deux → on les accuse d’être cruels envers l’animal.
- Quand seule la femme s’assoit et que l’homme marche → on dit qu’il est faible.
- Quand c’est l’inverse → il devient un macho insensible.
- Quand aucun ne monte → on les trouve idiots de ne pas profiter de leur âne.
Quatre choix, quatre jugements différents. Et pourtant, rien de ce qu’ils font n’est “correct” aux yeux des autres.
La morale est limpide : si tu veux plaire à tout le monde, tu ne feras rien. Les critiques changent de visage, mais elles ne disparaissent jamais.
Quand j’ai lancé ce blog : entre jugements et scepticismes
Quand j’ai lancé Be by Maman, je ne cherchais pas à suivre une tendance. J’avais un vrai besoin : mettre des mots sur le concept de maman hybride, créer un espace communautaire, une sorte de revanche personnelle face à une injustice qui pèse sur trop de femmes.
Mais dès que j’en ai parlé, les réactions se sont multipliées. Et elles en disaient souvent plus sur les autres que sur mon projet.
- “Tu vas raconter toute ta vie ?” → une remarque lancée à la légère, comme si écrire un blog de maman équivalait à un strip-tease intime. Alors que ces mêmes personnes partagent chaque détail de leur quotidien sur les réseaux sociaux. Et exposent même leurs enfants à la terre entière.
- “Un blog ? Mais ça existe encore ?” → typique de celles et ceux qui pensent que si quelque chose ne fait pas partie de leur univers, ça n’existe pas. Des personnes tellement centrées sur leur propre histoire qu’elles n’écoutent même plus celle des autres. Avec elles, avancer devient compliqué, car elles ramènent tout à leur prisme.
- “C’est trop compliqué, tu n’y arriveras pas.” → une phrase qui n’aide personne, mais qui dit beaucoup sur la peur ou le manque de confiance de celui qui la prononce.
Bien sûr, il y a eu aussi des “super idée !” ou “bravo !”. Mais souvent, ces encouragements s’arrêtaient là, sans réel suivi. Et finalement, j’ai vite compris que je ne pouvais pas baser mes décisions sur ce mélange d’enthousiasme de façade, de scepticisme et de jugements contradictoires.
Exactement comme dans l’histoire de l’âne : peu importe mon choix, quelqu’un avait forcément un problème avec.
La morale : avancer selon ses choix, pas selon les autres
Écouter les autres peut être utile, mais seulement jusqu’à un certain point. Certaines remarques sont constructives, d’autres nous permettent de progresser. Mais il faut savoir trier. Car si tu donnes le même poids à tous les avis, tu finis paralysée.
- Certaines critiques viennent d’une vraie bienveillance → garde-les.
- D’autres ne sont que des projections, des jalousies ou des peurs → laisse-les passer.
- Et le plus important : ton propre avis doit toujours peser plus lourd que la moyenne.
Au final, tu es la seule à marcher dans tes chaussures. Et personne d’autre ne paiera le prix de tes renoncements.
Ce que ce blog m’a appris
J’ai choisi de me lancer. Sans attendre le feu vert des autres. Sans me dire que ce serait trop dur ou trop risqué. Et un an plus tard, je peux le dire : c’est une des meilleures décisions que j’ai prises.
Ce blog de maman hybride m’a offert :
- des rencontres inspirantes, comme Mam’zelle Zèbre,
- un espace de liberté et d’épanouissement,
- et surtout, la possibilité de tendre la main à d’autres mamans qui, comme moi, ont parfois eu le sentiment d’être seules.
Et si mes mots permettent à ne serait-ce qu’une femme de se sentir comprise, moins isolée, et d’oser avancer selon ses choix, alors ce projet est déjà une victoire.
Tracer sa route malgré les critiques
L’histoire de l’âne est une boussole. Elle nous rappelle que les critiques sont inévitables, mais qu’elles ne doivent pas décider pour nous.
Oui, sonder son entourage a du sens. Oui, écouter certains retours peut être utile. Mais si tu passes ton temps à attendre le consensus, tu ne feras jamais un pas en avant.
Alors avance. Assume tes choix. Trace ta route.
Parce que plaire à tout le monde, c’est le meilleur moyen de ne plus te plaire à toi-même.
Et toi, quel choix as-tu osé assumer malgré les critiques ?
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