
Ma crise de la quarantaine a commencé par une vente immobilière (au moins c’est original)
Il paraît que la crise de la quarantaine peut frapper fort. Moi, elle est arrivée en douceur… et pourtant, j’ai vendu ma maison.
Pas sur un coup de tête. Enfin… presque.
Je fais partie de celles qui pensent qu’il y a un avant 40 ans et un après. Ce n’est pas qu’on change complètement de vie – mais on ne peut pas continuer comme si de rien n’était. La continuité, oui. Mais pas l’immobilité.
Déjà, le corps te le rappelle : les lendemains de fête piquent un peu plus, les lundis sont plus lourds qu’avant. C’est un fait. On franchit une étape, et il faut avoir l’honnêteté de se le dire… mais aussi la chance de pouvoir la franchir.
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Une envie de mouvement
À 40 ans, on a envie d’autre chose. D’aventures. De neuf. Alors, quand l’opportunité de changer de région s’est présentée, je n’ai pas laissé passer ma chance. Oui, ça m’a fait peur. Mais comme je le dis souvent : changer de vie est aussi stimulant que terrifiant.
Alors j’ai dit oui.
Oui à l’inconnu, oui au mouvement, oui à l’espoir que demain soit différent. J’ai vendu ma maison, cherché un nouveau nid, imaginé une nouvelle vie. Et en y réfléchissant, rester m’effrayait plus que partir.
Je préfère les remords aux regrets. Cette maison était celle de mes 30-40 ans. L’autre sera peut-être celle de mes 40-50. Qui sait ?
Ne pas faire « comme si »
Je ne voulais pas passer mes 40 ans en mode ni vu ni connu. Faire comme si rien ne changeait, c’était faire comme si moi non plus, je ne changeais pas. Illusoire. On change toutes. Et le changement est toujours plus doux quand il est accompagné.
Alors j’ai pris cette décision – et ma tribu me suit. On embarque pour de nouvelles aventures, ensemble.
Parce que oui, 40 ans, c’est une grande étape. Comme l’entrée dans l’âge adulte. La prochaine, ce sera sûrement la retraite. Et entre les deux, il y a un monde à vivre.
Et puis franchement, cette phrase qu’on entend partout : « le meilleur est derrière nous ». Non. Juste non. Je refuse d’avancer en regardant dans le rétroviseur.
Moi je veux croire en l’avenir. J’ai envie de le construire. Alors je sors mes crayons et j’ébauche : une nouvelle maison, un nouveau quotidien, un décor tout neuf pour une version mise à jour de moi-même.
Mise à jour personnelle : en cours…
La moi d’il y a 10 ou 15 ans n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. Mon énergie a changé, mes priorités aussi. Mon besoin de temps pour moi est devenu vital. Je ne peux plus faire semblant. Rester aurait été ignorer cette petite voix qui me chuchote que je change. Doucement, mais sûrement.
Alors oui, vendre sa maison peut paraître radical. Mais je n’ai jamais été très douée pour les demi-mesures.
Remplace si tu retrouves la même chose. Change tout si ce n’est pas le cas.
Certaines s’achètent un sac de luxe. D’autres changent de pays, de job, de look, d’ami(e). Moi, j’ai changé de maison. C’est ma façon de me sentir vivante. De me projeter dans demain.
Oui, ça fait peur. Oui, on hésite. On avance à pas de chat. Mais il faut y aller. Peut-être que c’est pour le meilleur…
Écouter la voix intérieure
Ma brise de la quarantaine a soufflé fort, mais elle n’est pas toxique. Elle est même saine. Écouter ses doutes, c’est important. Mais écouter ses élans, c’est vital.
Avoir 40 ans, c’est avoir suffisamment vécu pour ne plus s’emballer n’importe comment – et avoir encore assez de temps pour vivre pleinement ses choix.
C’est vouloir profiter de soi, et ne plus s’excuser de le faire.
Et puis, si ce n’est pas maintenant… ce sera quand ?
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Joyeux anniversaire, la maman de mes 40 ans
Alors voilà. J’ai 40 ans. Je suis toujours maman, toujours femme, toujours moi… mais un peu différente. Un peu plus ancrée. Un peu plus libre aussi.
J’ai vendu une maison, mais j’ai surtout ouvert une porte. Celle de la maman hybride que je deviens. Celle qui n’a plus peur de dire « j’ai besoin de changement », « j’ai envie de plus », « je mérite mieux ». Parce qu’à 40 ans, on ne cherche plus à entrer dans les cases. On veut les redessiner.
Et si c’était ça, le vrai cadeau ? Ce moment où l’on se choisit, pleinement, sans attendre l’autorisation de personne.
Joyeux anniversaire à moi.
Joyeux anniversaire à cette nouvelle version de nous.
Et toi, t’as senti souffler la brise de la quarantaine ?
Tu l’as accueillie comment, cette étape-là ?
Tu l’as vécue, tu la redoutes, tu l’attends peut-être ?
Raconte-moi en commentaire. Ici, on se parle vrai, et surtout… on se soutient.
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