« Ne laisse jamais la colère prendre les commandes, car elle te mènera toujours là où tu ne voulais pas aller. »
– Nelson Mandela
Mis à jour le 11/09/2025
Quand la colère te fait perdre le rôle principal…
La colère, on connaît tous. Ça monte, ça brûle, et parfois ça explose. On s’énerve, on rumine, on tourne en boucle. Bref, c’est comme si tu quittais ton propre film pour jouer le figurant dans le drame de quelqu’un d’autre. Et franchement, qui veut finir en rôle secondaire ? Pas toi, c’est sûr !
Le pire, c’est que plus tu te laisses embarquer, plus tu nourris un scénario qui ne t’apporte rien. Tu dépenses ton énergie pour des scènes qui n’ont aucune valeur ajoutée, et tu t’épuises sans avancer.
La bonne nouvelle, c’est que tu peux vite reprendre le contrôle. Il suffit de comprendre comment cette émotion fonctionne pour ne plus lui donner autant de pouvoir. La colère n’est pas ton ennemie : c’est un signal, un déclencheur. Le secret, c’est de l’utiliser comme une info utile… et pas comme le metteur en scène de ton film.
La colère : un feu de paille qui peut te brûler
La colère, c’est une réaction naturelle, un signal que quelque chose ne va pas. Elle vient pointer du doigt une injustice, une limite franchie, ou une situation où tu ne te sens pas respectée. C’est comme une alarme incendie : elle se déclenche vite, mais si tu laisses le feu s’emballer, c’est tout ton décor qui part en fumée.
Le souci, c’est que si tu la laisses prendre trop de place, elle s’emballe comme un mauvais film d’action avec trop de rebondissements inutiles. Tu sais, le genre de film sur Netflix qui te fatigue plus qu’il ne te diverti.
Astuce express : Quand tu sens la colère monter, fais une pause. Respire. Demande-toi : « Est-ce que cette situation mérite vraiment toute mon énergie ? » (Souvent, la réponse est non.)
Tu peux aussi essayer des techniques simples comme boire un verre d’eau, sortir marcher cinq minutes, ou écrire ce qui t’énerve sur une feuille pour poser les choses à l’extérieur de toi. Tu verras, le feu s’éteint plus vite que tu ne crois.
Rester en colère, c’est jouer le mauvais rôle
Quand tu t’énerves, tu donnes le pouvoir aux autres. C’est comme si tu disais :
« Tiens, prends la caméra, dirige ma vie, et fais-moi réagir à tout ce que tu veux. »
Mais tu n’es pas là pour subir le scénario des autres !
La colère te met en position de réaction, pas d’action. Et plus tu t’accroches à elle, plus tu laisses les autres écrire ton histoire.
Imagine que tu regardes ta vie comme un film. Quelle version tu préfères : celle où tu perds ton temps à râler, ou celle où tu avances, confiante et inspirée ? La colère prolongée, c’est un peu comme un épisode filler inutile dans une série : tu attends que ça passe, mais tu n’apprends rien et tu n’avances pas.
Exercice fun : Visualise-toi en héroïne badass. Chaque obstacle ou personne toxique devient un figurant sans importance. Mets de la musique épique dans ta tête et regarde-toi avancer en star principale. Tu verras, ça change la posture !
Les personnes toxiques : coupe-leur la scène !
Certaines personnes adorent jouer les méchants ou semer la zizanie. Leur objectif ? Te faire perdre ton calme et ton énergie. Elles se nourrissent de tes réactions. Ne leur donne pas ce plaisir ! Ignore-les, coupe leur scène.
Être zen face à leur drame, c’est comme leur balancer un énorme “Game Over”. Tu refuses de participer à leur pièce de théâtre, donc leur rôle s’éteint tout seul.
Technique du spectateur détaché : Imagine que tu assistes à la scène de loin, comme si tu regardais une série dont tu n’es pas le personnage principal. Tu observeras les mécanismes, mais tu n’es plus aspirée dedans. Résultat : ton énergie reste à toi, pas dans leurs mains.
Astuce bonus : si tu ne peux pas éviter complètement une personne toxique (travail, famille…), établis des limites claires. Moins de temps avec eux, plus de temps pour toi. C’est comme réduire leur temps d’écran dans ton film.
Recentre-toi sur ton scénario de vie
Tu sais ce qui fait vibrer ton cœur. Tes passions, tes rêves, tes proches, toutes ces choses positives qui te rappellent pourquoi la vie est belle. Quand tu mets le focus là-dessus, la colère perd instantanément de sa force.
Le plus beau rôle, c’est celui où tu choisis tes priorités. Si tu gardes toujours les projecteurs sur ce qui compte vraiment, tu n’as plus besoin de courir après des scènes qui t’épuisent.
Boost du jour : Écris tes objectifs ou les petites choses qui te donnent le smile. Mets-les sur ton frigo, dans ton agenda ou en fond d’écran en mode gratitude. Chaque fois que tu te sens irritée, regarde cette liste. C’est comme une scène bonus qui te rappelle pourquoi ton film mérite d’être joué.
Petit tip : crée ton vision board (numérique ou papier) avec des images qui symbolisent ta vie rêvée. Quand tu sens la colère monter, connecte-toi à ce tableau et imagine-toi déjà dans ce décor. Ton cerveau va rediriger ton énergie vers l’enthousiasme plutôt que vers la frustration.
Transformer la colère en moteur d’action
Et si je te disais que la colère pouvait aussi devenir ton alliée ? Oui, si tu sais la canaliser. Plutôt que de la gaspiller en cris ou en plaintes, utilise-la pour poser des limites et reprendre le contrôle.
Par exemple :
- Te servir de cette énergie pour lancer un projet qui te tient à cœur.
- Transformer ton agacement face à une surcharge au travail en déclic pour apprendre à dire non.
- Utiliser ton ras-le-bol dans une relation toxique pour dire stop une bonne fois pour toutes.
Exemple inspirant : Beaucoup de gens ont lancé des projets incroyables parce qu’ils en avaient marre de leur situation. Une colère bien canalisée peut devenir une force créative immense. Nelson Mandela disait d’ailleurs : “La colère, si elle n’est pas canalisée, peut détruire. Mais si elle est canalisée, elle peut déplacer des montagnes.”
Souviens-toi : la colère est une énergie brute. À toi de décider si elle sert à tout casser… ou à construire quelque chose de nouveau.
Tourne la page et reprends ton rôle principal
Tu es faite pour briller dans ton propre film, pas pour jouer les figurantes dans le drame des autres. Laisse la colère derrière toi, avance avec confiance et réécris ton scénario de vie. Rappelle-toi, c’est toi qui tiens la caméra !
Et toi, quels choix pourrais-tu faire aujourd’hui pour reprendre pleinement ce rôle qui te fait vibrer ? Que serait le prochain chapitre de ta vie si tu laissais la colère sur le bas-côté ?
Fais-toi confiance : tu es la meilleure réalisatrice de ton bonheur.
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